Salle du trône

Je continuai d’observer le paysage, jusqu’à se que l’on arrive au grande porte du château. Mon père s’arrêta sec, moi aussi d’ailleurs. Deux gardes se tenaient à l’entrée. Je l’aie observa de mon petit regard curieux, c’étais sa don ma mère me parlais ? Des hommes, dominant. Du moins je le pensais, car mon père s’adressa à eux avec une politesse que je ne lui connaissais pas !

-Je suis venu payer ma dette, à notre vénérable empereur.

Je me demandais, si mon père connaissait vraiment la définition du mot vénérable. Cela me fit sourire. Je vis les gardes faire qu’un signe, mon père m’entraîna de nouveau avec lui, à l’intérieur de cet immense château. Il me semblait qu’il venait de resserrer encore son étreinte contre mon petit bras menu. Mon petit gémissement de douleur, me parut plus fort qu’il ne l’aurait du. La gifle de mon père, elle, me fit changer d’idée à me plaindre.

-Tu devras être respectueuse et toujours garder le regard bas !!

Tien … Il semblait avoir cessé de me hurler par dessus tête. Cette bâtisse semblait agir sur lui comme de la magie. On entra alors dans une salle, que j’ignorais en faite totalement le nom. Mon père me relâcha alors et sembla prendre les devant. Je le vis s’agenouiller devant un homme, qui me fit pensée à mon père assit ainsi.

‘’Tien il doit être paresseux lui aussi …’’

Pensais-je en roulant les yeux. Je venu me poster près de mon père, qui semblais effrayer devant cet homme, moi je ne fit qu’observer cet homme … cet … chose … Mon père me prit fermement la main et je fut entrainer dans une chute. Je fit à genoux dans un rien de temps devant le paresseux qui se tenais devant nous.

-Mon … Mon seigneur … Je … Je vous dois une énorme dette. Prenez ma fille en échange. Elle est très bonne pour servir le monde … elle fait la cuisine, le ménage tout !! Je voulais vous offrir ma femme, malheureusement … celle-ci est comment dire … Geler …

‘’Elle l’avait mériter’’

Pensais-je alors avec un demi sourire au lèvre. Je regardai le sol n’osant pas bouger. De tout façon je me doutais que ma mère puissent payer avec sa simple beauté les dette de mon père … Je remarqua alors que mon père, avant de partir. M’avais vêtus d’une cape et m’avais couvert d’un énorme capuchon avant d’entrer … Pourquoi ? L’homme devant nous n’avais donc pas le droit de me voir … Étais-je plus affreuse que ma mère !?!

Je devais avouer que, le voir immobile ainsi, m’effrayais ! Il semblait si pensif … Pourquoi faisait-il cela en me regardant !?! Je fus assez contente de le voir détourner le regard pour le poser sur mon père. Me faire détailler ainsi étais bien la pire chose que … cet homme pouvais faire.

* Je ne suis même pas sur que ce soi un homme !!* Pensais-je.

Jamais je n’avais vu d’homme aux cheveux mauve … C’étais peut-être une autre sorte d’humain. Je sortie de mes pensées, alors que l’empereur prit la parole. Il allait donc ce charger personnellement de mon père, cela me paraissait être une bonne idée, j’aimais bien le fait qu’il ne m’incluse pas. Car avec ce ton calme, lasse … Cela m’effrayais. Pourtant mon père le remerciais, pourquoi ?!? Il semblait si naïf … À sa place j’aurais trouvé à tout prix un moyen d’échapper à l’empereur. Hors je n’avais nullement l’intention de faire cela, pour l’instant je semblais encore en vie et je n’étais pas menacer. C’était, selon moi, un bon début. Je sentis alors les gardes me relâcher. Je me sentie immédiatement soulager, avec la force que mon père avait exercé sur moi … Mes bras en avait bien trop souffert. J’osai finalement relever le regard, je rencontrai aussitôt ceux de l’empereur. Malgré la peur qui m’habitais, je ne pu baisser le regard. C’étais comme une force … ses yeux … Malgré son calme, je sentais au fond de moi tout la puissance que l’homme dégageais. C’est bien pour cette raison que je ne le fis guère attendre dans ma réponse.

-On ma enseigner la cuisine et je crois être en mesure de subvenir au besoin personnelle d’une personne.

Tout en disant cela, je rebaissai le regard. Il n’avait pas l’air d’un homme à aimer les mensonges, ou encore … que l’on lui cache ou dissimule quelques chose. Je levai doucement une main devant moi. Au creux de celle-ci il pu voir une petite fleur de glace.

-Je …. Je sais aussi … faire sa

Murmurais-je un peux gêner. Mes parents m’avaient si souvent traité de monstre. J’avais vite compris qu’ils avaient peur de ce qu’ils ne pouvaient maîtriser. Mais lui … cet empereur. Je refermai doucement ma main contre ma petit œuvre de glace. Toujours avec cette même douceur je ramenai mon bras le long de mon corps. Peut-être allais-je rejoindre mon père dans les cachots … Cette idée ne m’enchantais pas … Mais je devais m’avouer que j’étais bonne à rien. Je n’étais pas digne de travailler dans ce château, encore moi d’adresser la parole à qui que ce soit ici. Je n’étais qu’une erreur de la nature.

*J’aurais au moins vu l’extérieur une fois dans ma vie …*

Je devais bien me consoler avec cela, car dans les deux cas … Sois j’allais mourir, sois … et bien sois que je restais dans ce château enfermer de nouveau. Quoique ce terrain me semblait beaucoup plus grand que la petite maison de mes parents.

Je le suivis du regard, alors que celui-ci fit les cent pas devant moi. Il faut dire que j’ignorais la capacité de mon don. Mais il devait être bien puissant. Sans vraiment me rendre compte, je suivais le cour des pensées de l’empereur. Il refusait donc de me garder simple cuisinière … Pas avec mon don !! Que voulait-il bien insinuer par là. Quoique ma surprise pu se lire sur mon visage, car … Il n’avait pas remué les lèvres !! Alors, comment … Je fermai les yeux un moment, essayant d’oublier se petit … incident.


''Eh bien, ma chère! Je ne sais pas encore quoi faire de toi...Mais, pour l'instant, je t'offre le poste de cuisinière personnelle...Si tu veux, bien sur. Sinon eh bien...tu rejoindras ton père. Je crois que le choix est assez facile, non?''

Finalement … Les cuisines … Sa m’allais parfaitement. Je ne voulais pour rien au monde finir comme mon pauvre père. Je ne fis qu’un petit mouvement de la tête, n’osant pas faire plus. En faite, j’avais l’impression que je n’avais même pas besoin de parler, qu’il savait … Je sentie alors la main de celui-ci ce posé contre mon épaule. Une légère pression, j’en fus surprise, il avait été si … hors de lui-même ... en faite non j’ignorais totalement comment pouvais bien pensée cet homme. Je savais qu’une seule chose … Je lui devais obéissance et calme. J’avançai alors, comme il me le demandait. J’entendis plus loin … des pas. Alors que j’arrivai près de la porte. Je vis ma mère foncer vers moi.

-Je devais être à ta place salle garce !!!

Alors que celle-ci essaya de … me toucher ? Du moins sa tentative était bien médiocre. J’attrapai son poignet … Si on pouvait encore appeler cela ainsi. Il faut dire que je ne ressemblais en rien à ma mère. Celle-ci était si mince que ses os étaient bien en vu, ses cheveux n’avaient certainement pas été lavés depuis des années … et … bref. Elle me dégoûtait. Je resserrai mon emprise contre son maigre poignet.

-Je crains que l’empereur n’apprécie ce langage sous son toit … et … Mère, voyons. Vous à ma place …

J’éclatai de rire. Un rire à la fois sarcastique mais doux. Avant même qu’elle ne parle, celle-ci venait de … geler … Je relâcha doucement la statue de glace qui se tenais devant nous. Du bout du doigt je ne fis … que la, pousser. La glace, ainsi que ma mère, éclata en mille morceaux. Comme son organisme avait aussi gelé, surement qu’elle ne ressentie pas sa mort, dommage. Je me raidis alors. Je … venais de salir le château. Très lentement je me retournai vers l’empereur.

-Désoler …

Ma voix n’était qu’un murmure qui se brisa. Je me sentais si mal !

Quand je réussis finalement à relever les yeux, l’empereur souriait, un vrais sourire ! Je trouvais cela assez … étrange. Lui qui depuis le début, étais insensible, lasse et terriblement … Je secoua légèrement la tête me sentant assez mal d’admirer cet être diabolique … Quoique, au fond, nous étions identique ! De nouveau, je sentie la main de celui-ci, se poser contre mon épaule. Un léger frisson traversa alors mon corps entier.

‘’Décidément, Oxana, tu ne mérites pas ta place comme cuisinière personnelle!’’

Cette phrase me glaça. Alors allais-je rejoindre mon père ? Non ce n’étais pas possible, le sourire que j’avais vu, cette lueur dans ses yeux. Ses intentions n’étaient sûrement pas de me torturer ou même de me tuer. Alors que je sortie de mes pensées, je me décidai enfin à avancer. Marchant, sans le moindre remord et sans même être dégoûter, sur le corps de ma mère. Écrasant sous mes pieds ses restants. Je regardai alors de nouveau autour de moi. Mémorisant chaque recoin du château, ainsi je ne serais guère perdu si je devais revenir. Quoique … Mon sort m’était inconnu. Je m’arrêtai alors que je venais à peine de franchir la porte. Je retirai alors la cape que mon père m’avait donnée et … La jeta sur les restants de la femme.

L’empereur pu découvrir que sous cette cape, ce cachais un corps petit et menu, mais oh combien meurtrier. Mes cheveux ondulaient sans retenue jusqu’au bas de mon dos. Plusieurs couleur s’y voyais, l’ai rendant unique. Ma peau, blanche comme neige, étais aussi froide que la neige. Je repris lentement ma marche, d’un pas léger, sans bruit. Tout ma vie, j’avais été ainsi, discrète … comme le vent.

[Désoler du petit poste ]

¤¤¤

Il avait osé me provoquer ? Il pensait être le meilleur et celui à qui personne ne tiendrais tête ! Alors la il se frappait littéralement à un mur. J’apparus alors, furieuse dans la salle du trône. Avant même que notre chers empereur puisse ouvrir la bouche, je le figeai. En faite … il était gelé. J’arrivai alors près de lui. Je frappai sans retenue la tête de celui-ci, la glace éclata en mille morceau, dégelant par le même fait seulement sa tête.

-Tu crois pouvoir me tenir tête ? Tu crois que je vais rester là à partager ta couche ? Tu te trompe mon chers … tu n’es qu’un ignoble homme, répugnant, sans cœur et surtout …. !!!

Je m’arrêtai sec, je ne trouvais rien d’autre à lui dire. Je repris mon souffle tant bien que mal, tout ceci … Arg ! Je bouillais encore de rage, comment avait-il seulement osé ? Je fermai les poings, je devais évacuer ma colère, sinon le royaume de celui-ci allait se transformer en royaume de glace ! Je croisai doucement mes bras contre ma poitrine, retrouvant mon sang froid.

-Tu sais quoi … Trouve-toi autre chose. Je ne peux pas endurer la tête enflé que tu es !

Je me retourna dos à lui, marchant vers les grandes portes de la salle du trône.

Avant même que j'ai pu prononcer un mot, ou même bouger ne serais-ce qu'une infime partie de mon corps, Oxana apparut devant moi, folle de rage, me congelant sans hésitation. Mmmm bon, je n'avais pas été très brillant sur se coup-là, car j'aurais pu l'éviter. Mais à quoi bon? J'étais un bon à rien en ce qui concernait les états d'âme. Particulièrement ceux des femmes. Enfin. Le choc du coup de poing de la jeune femme se répercuta férocement dans ma tête alors que la glace éclatait en morceaux. Toutefois, je ne trouvai pas la force de répliquer de vivre voix à ses paroles. Toutefois, les réponses à ses deux premières interrogations étaient positives. Lentement, la glace se mit à fondre contre mon corps bouillant et je posai mon regard calme et ennuyer sur celui de la jeune femme. Me trouver autre chose? Pour la remplacer? Avais-je le choix?

''Tu n'as qu'à aller rejoindre ton père dans ce cas...''

J'avais dis cela sans grande conviction...Mais comment lui dire que je ne voulais qu'elle comment impératrice? Comme maîtresse? Je l'ignorais. Et puis, a quoi cela lui servirait-il de le savoir, puisqu'elle ne pouvait pas supporter celui que j'étais? Lassement, je pris ma cape, que j'avais ôter avant l'irruption de la jeune femme, pour le jeter sur mes épaules, question de me réchauffer un peu.

''Que seras-tu, sans moi? Sans personne?''

En vérité, la question était plutôt «que serais-je sans elle»? Mais, ça non plus, ça ne lui servait à rien de le savoir.

-Surement serais-je mieux avec lui …

Murmurais-je, baissant lentement la tête. En faite, je n’avais pas pensée les paroles que je venais de dire. Zephyrr … étais mon dieux à mes yeux. Pourtant, sa … Je ne voulais l’admettre. J’aimais l’empereur … Autant ses airs arrogants, que son corps. Je me retournai, lui faisant fasse. Je regrettais mes paroles, mais … se qui était dit était dit. J’assumerais mes conséquences sans protester. J’aurais bien prit celui-ci dans mes bras, pour le réchauffer … Mais je ne le pouvais. Je serrai fermement les poings, je ne pouvais même pas vive normalement !!

- Je … Je … Je n’es déjà personne.

J’avançai de quelques pas vers lui. Mais à quoi bon ? Il n’y avait que le mal dans son cœur. Je m’arrêtai … Si seulement … Si seulement il serait comprendre. Je resserrais l’emprise autour de mon ventre. J’angoissais à chaque fois que j’étais face à lui …

-À quoi bon …

Je baissai de nouveau la tête, laissant couler une larme … qui se glaça rapidement.

Je sentis mon cœur se serrer. Les deux nous étions seuls au monde. Seulement … Lui, devait avoir vécus une vie remplis d’obstacle. Je savais qu’il n’était pas jeune. Sa dernière phrase me brisa totalement en miettes. J’avais raison … Il ne voulait pas de moi. C’était donc pour cette raison qu’il m’avait envoyé sur Enkidiev … Non ! Pas lui … Pas après se qu’on avait fait. Je perdis tout mes moyens, m’avançant d’un pas rapide vers lui. Je me blotti contre son corps, muscler et bien dure. J’enfouis mon visage dans son cou.

-Oh Zéphyrr … Tu sais bien que … que je … Je ne pourrais vive loin de toi !

Je retenais mes sanglots, je serrai les dents, voulant à tout prix me contenir ! Il était le seul à pouvoir me dominer, me tenir tête … Ses chevaliers n’étais rien près de lui. Je colla doucement mon corps glacé au sien, voulant être le plus près possible.

-Je t’en pris … Ne baisse pas les bras … Je suis là pour toi !

Pour accompagner mes propos, j’allai chercher un baiser à ses douces lèvres. Je ne pouvais m’en empêcher … J’étais fait pour lui …