Chambre de l'empereur

Alors que je venais de retirer la cape, je pouvais sentir le regard de l’empereur me … découvrir. Pourtant, je ne me sentais pas intimider. J’eus un petit sourire, il fallait dire que tout le monde se fiais aux apparences, même lui. Tous pensaient toujours la même chose de moi. Belle, fragile … sans défense. Pourtant … Tout en marchant de mon pas calme et silencieux, je ne pouvais m’empêcher de sourire. Si l’empereur me croyait remplie de surprise et bien il n’avait pas tout vu ! Il allait être étonné, je cachais plusieurs chose encore, en faite non … Je ne cachais rien, seulement … j’étais une des femmes les plus mystérieuse de cette île. Mon apparence trompeuse en étais un vague signe. Tout comme mes pensée … mes actions. On ne savait pas me cerner, du moins … c’étais très difficile.

Je me laissai alors guider vers les cuisines. L’empereur entra le premier, ce qui me semblait bien. Car je me doutais fort bien, que le personnelle de ce château accepte aussi facilement les nouveaux. Je n’avais pas peur pour moi, oh sa non ! J’éprouvais plus de la peur pour eux … L’empereur ne serais pas content si je tuais ses cuisiniers. Se ne fut pas une grande surprise de voir tout ses personnes se courber devant cet homme mauve. Se ne fut pas plus une grande surprise que tout murmure sur un ton réprobateur. Je roulais les yeux, ayant moi aussi, un air lasse et ennuyer. Mais cet air fut immédiatement remplacer par de la surprise. Si quelqu’un osais me toucher … Il allait le faire regretter amèrement. Je ne comprenais rien. Il m’envoyait ici, dans le but de le servir et il croyait que les cuisiniers allaient m’accueillir à bras ouvert ! Non, en faite … Il devait s’en douter, sinon il n’aurait pas mit cette menace sur le tapis. Je retournai mon regard, calme, vers l’empereur. Je lui retournai un petit sourire, qui parut gêner et timide. Il faut dire qu’en voyant cela … Les cuisiniers me croyais déjà tout petite et innocente.

*Oh … L’innocence incarner*

-Bien mon seigneur.

Ma voix paraissais douce, calme … bref … Je me retournai alors que l’empereur quitta. Les cuisiniers me regardaient, moi aussi d’ailleurs. Je m’avançai d’un pas sans bruit jusqu’à mon poste respectif. Du moins, ce devait être là. Je regardai alors une charmante demoiselle qui se trouvait à ma droite. Elle semblait … Surprise. Moi donc ! Non en fait … J’allais parfaitement, du moins pour l’instant.

-Salut …

Je roulai les yeux. Alors que je venais à peine d’ouvrir les lèvres, la jeune femme partie. Un bon départ … Moi qui ne voulais que savoir les goûts de sa majesté ! Je regardai autour de moi, voyant se qui m’entourais. Plusieurs plat comportais en majorité de la viande cru, bon c’étais un début. Donc c’étais des carnivore. Je me retournai, prenant soin de nettoyer mon espace de travail. Je n’avais jamais vraiment aimée … La saleté. J’allai me prendre un verre. Puis dans celui-ci, j’y déposai deux petites fleurs. Ayant observé ce qui m’entourais, l’eau que ses cuisiniers utilisais me dégoûtais, cela devait venir avec l’odeur. Je jetai un coup d’œil par dessus mon épaules … Peut-être finalement que c’étais eux la source de l’odeur. Je rapportai doucement mon regard vers mon petit travail. Même la viande me paraissait, bien … Elle n’était pas fraîche ! Cela me mettait toujours de mauvaise humeur. Surtout que c’étais les cuisiniers eux même qui m’avais emporté se bol remplis de morceaux, sur le bord d’être pourris !! Je me retourna, toujours avec cette éternel visage doux, innocent.

-Je n’aime pas jouer à ses petits jeux …

D’un mouvement de ma main, qui pouvait bien sembler anodin … Les congela. C’était mieux ainsi, j’avais la paix … et je pouvais agir à ma guise. Une belle soirée s’annonçais … Je n’avais jamais été de celle qui trainait la patte. Le repas fut près en un rien de temps. Je baissai alors mon regard sur mes habits, humm … Je l’ai avait tâché de sang. Je me retournai de nouveau vers les cuisiniers … congeler. Humm … Tunique noir … Non c’étais trop sombre pour moi. Bien j’allais devoir me présenter ainsi. Je retournai mon regard bleu, vers mon petit verre d’eau. Avec mes deux petites fleurs, j’avais créé un verre d’eau … de l’eau pure ! Pour notre empereur. J’entendis des bruits de pas, doucement … je retournai mon petit regard innocent vers le garde.

-Ils l’ont bien mérité …

Dis-je dans un petit haussement d’épaule. Je pris alors le petit plateau et le suivis, jusqu’au appartement royaux. Je rentrai alors, sans même n’éprouver aucune gêne dans les appartements de l’empereur. Je me dirigeai immédiatement vers la table, déposant sans bruit et avec douceur, son repas. J’avais, durant se laps de temps, remonter mes cheveux en un chignon vite fait. Laissant alors à la vu de tous … se que mes cheveux voulait bien dissimuler. Je sorti de mes poches, des petites serviettes de table ainsi que des ustensiles que j’avais prit personnellement, le temps de nettoyer. Tout semblait parfaitement aligner, et cela … sans le moindre bruit. Je restai près de la table. Croisant mes mains derrière mon dos. Attendant patiemment la venu du maître.

Après la confirmation d’Oxana, je quittai les lieux, abandonnant la jeune femme dans les cuisines sans m’en faire pour elle. Après tout, elle savait fort bien se débrouillée seule, comme elle venait de me le montrer. C’est donc d’un pas rapide, le corps raide, que je me dirigeai vers mes cachots, là où on avait enfermé Seth. Il devais, malgré tout, payer sa traitrise, bien que j’en aima le sujet. Mais cela ne changeait rien à son geste. Et je ne pardonnais jamais une faute. Du moins, pas facilement. Bref. L’humidité des cachots et l’odeur aigre du sous-sol se firent sentir dès que je franchis la lourde porte qui menait au sous-sol, mais ils ne me perturbèrent pas pour autant. J’étais totalement insensible à cette odeur ainsi qu’à l’air froid qui émanait des pierres glacées. J’avançai silencieusement dans les couloirs et je finis par trouver la cellule que je cherchais; deux gardes étaient postés devant la porte, bien droit et sérieux, le nez légèrement plissé dû à l’odeur âcre qui régnait autour d’eux. Je les renvoyai d’un signe de tête puis poussai la porte, entrai dans la cellule et prit Seth par le collet, le tirant de force de là. Je le tirai jusqu’à l’aile voisine, le poussai devant moi dans une salle et refermai la porte derrière moi, toujours habité par cet aire ennuyer qui m’étais connu.

''Alors, Seth. Vas-tu enfin m’expliquer pourquoi tu m’as cacher la naissance de ta fille?’’

Seth garda le silence, tordant ses mains, évitant soigneusement mon regard. Il faisait assez clair pour que je vois la sueur perlé sur son front et dégouliné le long de ses tempes grisonnantes. De longues minutes s’écoulèrent ainsi. Mais ma patience avait des limites.

''Réponds-moi quand je te parle!’’

sifflais-je entre mes dents, empoignant le cou du malheureux entre mes doigts griffus. Il glapis quelque chose que je ne compris pas; je resserrai mon emprise sur lui, le soulevant dans les airs sans le moindre effort. Le virage de Seth prit rapidement une teinte rouge, mais je ne pus savoir si c’était dû au manque d’air ou seulement parce qu’il était en colère.

''Je…J’avais…T-trop…Honte….mon…mon seigneur!’’

réussit-il à articuler. Je relâchai légèrement la pression pour qu’il puisse parler correctement. Il avait honte? Mais de quoi? Du physique de sa fille? Pourtant, elle était beaucoup plus belle qu’eux deux…et de loin qui plus est. Elle avait ce petit côté mystérieux, accentué par sa chevelure tricolore et sa peau de glace. Ou étais-ce peut-être de son pouvoir? Mais, encore là, il était exceptionnel. Il n’y avait rien d’honteux là dedans. Soudain, je compris. Il était jaloux. Jaloux de la beauté de sa fille et de son don incroyable. Il avait peur de l’attention que je lui porterais si jamais je la rencontrais. Il avait peur de perdre sa place, de se faire remplacer par sa fille…J’aurais du en être flatté. Car, après tout, n’étais-ce pas là le signe évident d’une fidélité puissante? Si bien sur…Mais, la flatterie, ça ne marchait pas avec moi. Je n’étais pas le genre de personne avec qui il suffisait de dire les bons mots pour être apprécier de moi. En fait, j’avais littéralement horreur de cela.

''Non…Non ce n’était pas réellement pour ça.’’

Conclus-je d’une voix lente, presque compatissante. J’observai l’homme pendant un moment puis le relâchai sans ménagement avant de commencer à faire les cent pas devant lui, les bras croisés dans mon dos. Je lui débitai toutes mes suppositions alors que l’autre blêmissait à vu d’œil, commençant à comprendre là où je voulais en venir. Il n’était pas trop tôt! Comment pouvait-on être aussi lent d’esprit? C’était décourageant, à la fin! Mais bon! Je m’arrêtai en face de l’homme, qui était à genou et pleurait à chaude larmes, le corps tremblant de peur.

''Ainsi…C’est la vérité. Tu étais jaloux…Tu avais peur de ta fille…que je la choisisse elle plutôt que toi…’’

terminais-je enfin alors qu’il se mettait à me supplier. Rampant à quatre pattes jusqu’à moi, je sentis ses bras entourer mes cuisses et sa tête se posa contre mon bas-ventre.

''Je ferai tout ce que vous voudrez, maître…Mais je vous en prit, ne me tuer pas! J’ai une femme…Et des enfants!’’

pleurnicha-t-il, le corps entier secouer de sanglots. Je fermai les yeux en posant ma main contre sa tête, refoulant cette montée de désir qui m’envahissait. Puis, comme s’il avait sentit mon désir qui faisait vibrer mon corps entier, Seth bougea légèrement les doigts contre mes cuisses, juste sous mes fesses, m’étreignant un peu plus. Je pouvais sentir son menton trembler contre la partie inférieur de mon bas-ventre. Instantanément, mes muscles se raidirent et, empoignant la chevelure grasse de l’homme, j’éloignai son visage de mon corps.

''Il y a bien quelque chose que je peux faire pour me faire pardonner, mon seigneur…’’

susurra-t-il en agrippant mes hanches. Ses intentions étaient très clair, probablement autant que l’élan d’excitation qui m’habitait. Un rictus se forma sur mon visage et je renversai sa tête vers l’arrière, le faisait gémir.

''Tu veux vraiment me faire plaisir, Seth? Tu le désires vraiment?’’

L’homme hocha frénétiquement la tête, déglutissant péniblement à l’idée de ce qu’il pourrait me faire. Je le relevai sans même forcer et je retirai le bout de linge qui me servait de chandail pour bander les yeux de mon traitre.

Les cris de l’homme, retenu par les murs de bétons, n’avaient alerter personne. Toutefois, le sang qui tâchait mon torse nu révéla tout. Je remontai rapidement les marches puis me dirigeai sans attendre vers mes appartements, là où ma nouvelle servante attendant. Ma belle et attirante servante. L’excitation, qui avait envahit mon corps dès le début de…enfin de la torture que j’avais infligé a Seth, augmenta rapidement à la vision de la belle jeune femme qui m’attendait, seule, dans mes appartements. J’entrai tranquillement dans ceux-ci pour découvrir justement Oxana, debout, près de la table, les mains croisées dans son dos. D’un pas décidé, je me dirigeai vers elle, l’attrapai par la taille et la pressai contre mon corps parfait, dans l’intention, bien clair, d’assouvir enfin ma soif de plaisir qui m’assaillait. Je tâtai son corps, imaginant ses formes sous mes doigts. Je finis par retrousser son vêtement jusqu’à la taille, bien qu’elle se débattait furieusement contre mon corps, et je finis par entrer en elle avec un soupir de soulagement tandis que son corps s’immobilisait un instant sous le choc. Aussitôt, j’entrepris d’aller et venir en elle, le visage exprimant pour l’une des rares fois autre chose que de l’ennui…Du vrai et pur plaisir!

J’hésitais encore à rester, si ma présence n’était pas … désirer ! J’ignorais totalement si je devais, ou pas rester. J’entendis alors l’empereur marcher dans la pièce. Mon corps entier se raidit. Je regardai l’empereur avancer vers moi, d’un pas me semblait-il, décider. Je sentie alors ses bras, dure comme le béton, entourer ma mince taille. Me pressant contre lui. Mon regard, lui n’exprimait que la peur. Le torse nue de l’empereur … étais couvert de sang ! Allais-je être la prochaine sur la liste ? Mon cœur battait à la chamade. Je sentie alors les mains de celui-ci explorer mon corps. J’étais insulté ! Je n’étais pas venue ici dans le but de me faire tripoter, encore moins d’être son jouet ! Férocement je me débattais contre lui, l’idée de le congeler m’avais effleuré l’esprit, mais je ne pouvais pas … Je … ne voulais pas. Maintenant … il … il essayait d’enlever … mes … mes vêtements !!! Furieusement, je me débattis. Essayant par tout les moyens possible d’empêcher ce … viole.

Peine perdu … Je posai rapidement mes mains contre son torse, mon cri de douleur parut me revenir, comme un écho. Il venait de me détruire. Si seulement j’aurais pu pleurer, surement que cela s’aurait produire. Hors … Mon système ne pouvais fournir aucune goûte d’eau. J’ouvris alors les yeux, que j’avais fermés quelque seconde plus tôt. Il semblait ressentir du plaisir, quoique, je ne voyais rien de plaisant dans cela. J’enfouis mon visage contre son cou, je ne pouvais lui résister, j’étais à lui … corps et âme.

-Je vous appartiens …

Soufflais-je dans un gémissement de douleur. Je me résignai à subir ce traitement désagréable. Espérant, au fond de moi-même, que jamais … au grand jamais, je n’aurais à subir cela de nouveau.

[Petite … poste … tk …]

''Ne pense même pas…!!!’’

Cette phrase me tira subitement de mes pensées, ne m’étant pas attendu a l’entendre. Je fronçai les sourcils. De quoi parlait-elle, à la fin? Je n’avais dit aucuns mots…Étais-ce possible qu’elle…non! Pouvait-elle réellement entendre mes pensées? C’était…très inhabituel. Lorsqu’elle s’empressa de ce relever, je me précipitai vers elle pour la forcer à s’étendre de nouveau, appuyant doucement, mais fermement, sur ses épaules.

''De quoi tu parles?’’

Je caressai son front et ses cheveux pour dissiper sa frayeur. Si elle entendait vraiment mes pensées et qu’elle réagissait aussi mal, c’était qu’elle l’ignorait. Qu’elle ignorait qu’elle avait le pouvoir de lire les pensées des autres. Pas étonnant, avec le passé qu’elle avait eu! Personne dans sa famille, à ma connaissance du moins, ne possédait de pouvoir…Donc personne pour lui en parler. Pauvre fille! Délaisser à elle-même. M’asseyant sur le rebord du lit, je posai mes mains sur mes cuisses, observant la jeune femme. Si elle avait deux pouvoirs qui s’étaient, jusqu’à maintenant, manifesté, peut-être en avait-elle d’autre? Décidemment, c’était une jeune femme très exceptionnelle! Pleine de potentiel!

''Ainsi…tu ne sais pas. C’est le même principe que ta glace, ma jolie…Tu as la capacité de lire les pensées des gens.’’

*Et qu’elle ne se ravise pas de suivre le cour des miennes!* maugréais-je intérieurement, irrité par cette intrusion dans ma tête. Certes, là, ce n’était pas de sa faute. Après tout, elle ne contrôlait pas encore son pouvoir – chose que je devrais lui apprendre rapidement – et ce n’était pas chose facile. Mais tout de même. Je caressai de nouveau ses cheveux, légèrement absent.

Alors qu’il ‘’m’aida’’ à me relever, je ne sentie rien. Du moins ... Pas plus qu’il fallait. Alors qu’il me relâcha, je vis bien qu’il pensait … Tien pour faire changement ! Je roulai les yeux, soupirant. Sans même l’avoir voulu, de nouveau c’est pensée … Fur en quelque sorte dévoiler.

-Non mais !!! Invivable, je dirais la même chose que toi …

Répliquais-je tout en l’observant de la tête au pied. Si moi j’étais invivable … Lui il était pire !! J’époussetai mes vêtements, quelque morceau du lit était resté contre moi.

-Tu veux que je te montre … ce que tu fais vraiment aux autres !

Je m’approchai de lui et sans même demander, plaqua mes lèvres au sienne. Je mis même l’une de mes mains derrière sa tête, le forçant quelque peux. Je me retirai alors doucement … Mes joues ayant prit une teinte rouge. Finalement … Ses lèvres … J’aimais bien. Je lui fit un petit sourire qui semblais surement timide a l’œil.

-Finalement … J’ai rien dit, c’est plaisant …

Murmurais-je tout en relâchant l'empereur.

-Tu sais ... je ... je peux me montrer vivable. Tu as juste à me renvoyer dans les cuisines ... ou encore me torturer ... et puis sa mes bien égale !

Je sentie alors, l’empereur retrousser mon vêtement. Je roulai les yeux, pensant que cela allait être plate et ennuyant, comme la première fois quoi. Je fus surprise qu’il retire le tout, moi qui pensais qu’il était aussi ennuyeux, cela étais bien le contraire. Je le regardai m’admirer, mon sourire était bien là, triomphant. Je commençais à aimer me faire regarder ainsi, ma beauté me rendait que plus meurtrière. Il me colla alors contre son corps. Il semblait si chaud contre le mien que cela m’en donna quelques frissons. Je répondit avec hâte à son baisé. Je le sentie alors écarter mes jambes, puis ses lèvres quitter les miennes … encore -_-

-tu étais mieux … Sinon j’aurais continué à te faire languir …

Murmurais-je. Mon ton semblais amuser et joueur. Je fermai doucement les yeux, adorant ce petit geste. Doucement, je posai mes fins doigts contre le torse de celui-ci, le caressant du bout des doigts. Comme la dernière fois cela fut douloureux et tout aussi nouveau, autant pour moi que pour mon corps. Une fois cela fini, je prit quelque vêtement de l’empereur, m’improvisant une tenu.

-Tu sais … Finalement tu avais raison …

Je faisais bien sur allusion … à ses dires un peux plus tôt.

-Que j’allais en redemander.

Dis-je souriante. Je le regardai alors s’habiller, admirant le corps musclé de l’empereur. Les pensées de celui-ci, revenue alors dans ma tête. Je roulai les yeux, il se croyait toujours être le plus fort ! Je m’approchai de lui et sans même éprouver un remord quelconque, je lui assénai un petit coup derrière la tête.

-Dit … Tu savais qu’à continuer ainsi, tu vas te prendre la grosse tête ?

Ma voix semblais ennuyer mais n’avais jamais perdu son calme. Je soupirai, comment ce pouvais-t-il qu’il soit aussi tête enfler. Cela me décourageait ! Je l’entendis alors pensée à mes courbes …

-Non mais tes accro ou quoi ?

Quoique, me faire admirer me plaisait bien. Je roula un peux les yeux de nouveau, bien que je savais ma beauté étais rare, je n’aimais pas pour autant l’exposer.

-Tu sais, comme je vais être impératrice … J’ai déjà une idée

Je souri, un de ses petits sourire sage et innocent bien a moi. Je m’approcha de lui et lui vola un rapide baiser. Je me dirigea vers la porte de la chambre et regarda un garde.

-Tien … Toi montre moi ou son tout les tissus.

Je lui pointa mes vêtements pour lui faire comprendre. Il semblait avoir compris ! Parfait. Je fit un petit signe de la main à Zéphyrr. Je disparut dans les nombreux corridor

-Oui ça !

Retoquais-je, presque immédiatement. Je l’observai un moment recommencer son habillage. Il était bien drôle comme empereur, du moins, à mes yeux. J’étais prête à parier que j’étais bien là seule à le voir ainsi. Surtout, j’étais la seule à pouvoir le taquiner ainsi. J’eus un petit sourire aux lèvres à cette pensée. Je me surprenais moi-même aujourd’hui. Je venais à peine de mettre le nez dehors et de commencer une nouvelle vie, que … que je me sentais une autre. C’était peut-être la cause de mon futur statu d’impératrice.

-Oh, non … Pas moi. Seulement, ne t’avise pu de regarder une femme et d’avoir se genre de pensée, une fois que nous serons marier. Ma fureur sera certainement plus grande.

Malgré le fais qu’une centaine de femme aurais dit cela en criant, moi j’étais calme, un peux trop même. Je souris de nouveau, il était rapide ce petit !

-Non, c’est trop drôle …

J’aimais le contre dire, c’étais un petit jeu pour moi, tout étais un jeu … J’allais justement m’amuser. Alors que je marchais dans le corridor il m’annonça une mission. Mon sourire s’élargie encore un peux plus, sur l’autre continent ! Parfait, un nouveau terrain de jeux. Alors que je m’arrêtai devant la salle de couture, je me retournai face à l’empereur.

-C’est une excellente façon de t’envoyer en l’air ailleurs, tu es très logique je trouve. Mais … Je t’aime bien comme sa, c’est l’important … enfin … je crois. Peut importe.

Je rentrai dans la salle, sans un mot de plus. Je n’étais pas l’une de ses idiotes qui tombais à ses pieds et qui le vénérais. J’étais là pour gouverner à ses coter, à tuer et torturer. Mes yeux bleus parcoururent la salle rapidement, je trouvai ce que je cherchais. Tissu bleu, blanc … Parfait. Je m’amusai à me confectionner une nouvelle robe. Le résulta en fut exquis. Je devais à tout prit ressembler à une villageoise et non à une impératrice noir. Je retirai les vêtements de mon tendre ‘’ami’’. J’enfilai alors ma nouvelle robe, je ressemblais à une vraie petite villageoise, sage et calme.

-D’accord, je vais aller sur l’autre continent … Pour toi.

Je m’approchai de nouveau de lui. J’accotai doucement ma tête contre le torse de celui-ci. C’était stupide mais, il allait me manquer. Je respirai doucement le doux parfum qu’il dégageait, voulant me souvenir de lui. Je relevai doucement ma tête, me mettant sur le bout des pieds. Je baisai de nouveau ses lèvres. Sans vraiment comprendre je disparus …