Première Leçon

Chef des chevaliers d'Émeraude Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2009

Avant même que je la dépasse, elle s’était arrêter brusquement et je faillis bien la percuter. Heureusement, je m’arrêtai à temps et je baissai la tête vers elle, les sourcils froncés. Pourquoi s’était-elle arrêter? Avais-je dit quelque chose de mal? Peut-être avait-elle mal prit mes paroles, qu’après tout, elle ne me parlait pas. Lorsqu’elle se tourna vers moi, je vis dans son regard quelque chose qui me fit douter un instant; la détermination rongeait son regard, me paralysant légèrement. Je la vis inspirer profondément et je retins mon souffle inconsciemment alors qu’elle agrippait ferment mes épaules. Encore une fois, je fus surprit de la force que renfermait ce petit corps qui semblait si fragile. Mais je ne pus pensé bien longtemps; je sentis rapidement les lèvres de Aly contre les miennes. Sous le coup, mes yeux s’ouvrirent très grand, mais je fermai les paupières au bout d’une seconde, savourant ce premier baiser. Tout autour de moi sembla alors chavirer; le temps s’arrêta, le monde autour de moi s’éclipsa. Il n’y avait qu’elle et moi. Je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine, causant une légère douleur dans mes côtes. C’était, étonnement, une douleur agréable. Je posai ma grosse main contre sa petite joue, comme pour la retenir et prolonger le baiser…Mais elle m’échappa. Lorsque j’ouvris de nouveau mes yeux pâles, elle souriait. Non, elle rayonnait. Puis, elle me tourna le dos, reprenant sa marche là où elle l’avait arrêter.

‘’Tu viens Khaleb….Je suis prête…Moi.’’

‘’Je…Euh…Oui…’’

bafouillais-je, le regard brillant, en la rejoignant en une enjambée. Arrivé à sa hauteur, je m’emparai doucement de sa main délicate et la serrait dans la mienne, regardant droit devant moi en nous dirigeant vers un coin désert de la cour.

‘’Pour commencer…Je vais t’apprendre à…à bien tenir l’arme.’’

Expliquais-je en faisant apparaître l’arme mortelle dans ma main, m’étant au préalable reculer pour ne pas la blesser. Je fis tournoyer l’arme dans ma main, hésitant. Mon arme, forgée exprès pour moi, était bien trop grande et trop lourde pour ma belle Alysia. Je détailla rapidement la jeune femme, pensif. Pour l’entraîner, il lui faudrait une arme propre à elle, à sa taille. Et je me promis de lui en faire faire une dès le lendemain! Mais pour l’instant…

‘'Tu sais quoi? Finalement…Je préfèrerais attendre que tu aies ta propre épée double avant de t’entraîner…Qu’en dis-tu?’’

Je fis disparaître l’arme en question et je m’approchai d’elle pour caresser sa joue du bout des doigts. Xiona avait raison; Aly avait la peau très douce. Je me penchai ensuite sur elle pour poser mes lèvres sur les siennes en un long et tendre baiser. Maintenant que j’avais goûter à ses délicieuses lèvres, je ne pouvais plus m’en passer.

Alors que j’avais enfin eue le courage de l’embrasser. Je fus surprise que Khaleb ne me repousse pas ! J’eus même le plaisir de sentir sa main, ce posé contre ma joue. Si grande, si forte … Je pouvais parier que de ses deux mains il aurait pu réduire ma petite tête en poussière. Mais je savais très bien que je pouvais avoir une confiance aveugle envers mon chef. Malheureusement, pour lui, j’étais une femme remplie de surprise. C’est donc pour cette raison que je me retirai, voulant le taquiner quelque peux.

Un sourire triomphant aux lèvres, je l’entendis bégayer. Alors je lui faisais tant d’effet ! Parfait, car il m’en faisait autant. C’est pour cette raison que je n’osais pas parler. Car sûrement qu’aucun mot et encore moins un son n’aurais franchis mes lèvres. Mon cœur lui, battait à la chamade. Pourtant, je n’éprouvai aucune gêne. Depuis le temps que je rêvais de cet instant, je n’en ressentais que du soulagement. Je sentis alors la main de celui-ci s’emparé de la mienne. Avec douceur je refermai mes petits doigts autour de la grande main de mon chef.

Marcher ainsi, main dans la main, me semblais étrange. J’espérais seulement que notre nouvelle, comment dire … nouveau couple, n’allais pas nous mettre en danger en mission. Car je savais parfaitement que si malheur arrivais à Khaleb …

*Mon feu intérieur sortirais et brulerais ami ou ennemis en moins de deux …*

Je soupirai. Contrôler mes émotions étais bien la chose la plus difficile que la maître magicienne m’avais demandé de faire. Peut-être aurais-je du attendre ? Non … J’avais fait le bon choix. La vie étais courte … La mort nous guettais, encore plus, nous les chevaliers. Je resserrai d’avantage la main de celui-ci, avec toutes les forces que ma petite main me permettait d’exercer. Alors que nous arrivions dans un petit coin reculé de la cour, je me résignai à relâcher la main de mon chef, doucement. De nouveau, j’entendis la belle et douce voix de mon chef. Il sembla encore avoir quelque peux de difficulté à bien articuler ses mots, se qui me fit sourire. Pas que le voir ainsi m’amusais, mais … Je le trouvais que plus séduisant !

Alors qu’il fit apparaître larme, je me reculai quelque peux. Je savais parfaitement les dommages que cette épée pouvait causer. Mainte fois j’avais participé au entraînement de celui-ci … Dans les débuts il se blessait lui-même. Avec les deux extrémités tranchantes, il n’était pas facile de la manier. Je savais parfaitement que mon entraînement n’allait pas être de tout repos. Mais … cet épée étais bien trop grande pour ma petite taille. Mon cœur s’arrêta de nouveau, alors que celui-ci fit tournoyer la double épée habillement. Il était si fort … si beau. Je me sentais même un peux stupide de le détailler ainsi, comme si je le voyais pour la première fois. Quoique … c’étais un peux vrais. Jamais auparavant, je n’avais vu mon chef sous cet angle. Maintenant je comprenais mieux les femmes qui le rencontraient. Je sentie une petite rage s’installer dans mon ventre. Plusieurs femme l’admirais, alors que moi … Je ne le voyais qu’en tant que frère d’arme. Les femmes qu’il rencontrait étais tous très féminine … tandis que moi … j’étais un vrais petit garçon manquer.

À force d’être ainsi perdu dans mes pensées, je n’entendis guère mon chef, alors qu’il m’adressa la parole. Lorsque je sentis les doigts de celui-ci, contre ma joue, je semblai sortir alors de mes pensées. Je remarquai, que l’épée n’était plus présente. Je fronçai les sourcils, l’entraînement étais terminer ? Avait-il remarqué ma petite jalousie naissante ? Je le vit alors se pencher doucement vers moi, posant doucement ses lèvres contre les miennes, m’embrassant tendrement. Je fermis doucement les paupières, voulant savourer se moment. De nouveau, ce fut un feu d’artifice de joie qui éclata en moi. Mon cœur battait à la chamade et … des papillons voletaient dans chaque recoin de mon ventre. Tout aussi tendrement, je répondis à son baiser. J’osai même poser ma main, contre la joue de mon chef. Je remarquai qu’il c’étais raser … Je souriais, mais cela ne m’empêcha guère de l’embrasser. Lui qui semblais si fort, si brusque … Étais en réalité d’une délicatesse si impressionnante que chaque fibre de mon corps en vibrais de plaisir. Doucement je passai mes bras autours de son cou. En cet instant, je ne me sentais pas comme une guerrière. J’avais l’impression d’être une simple femme, sans le moindre pouvoir, embrassant l’homme de sa vie. Entre les bras de celui-ci, je me sentais petite, menu … fragile. Jamais cette sensation. Ces alors que je réalisai, qu’il ne me voyait pas comme un chevalier … Il me voyait comme une femme. Cela ne fit qu’augmenter mon bonheur.

*Je suis sa jeune princesse en détresse … qui à besoin d’être sauver.*

Pensais-je, souriante. Lentement et doucement, je mis fin à notre tendre baiser. Je souriais … Un vrais sourire, il était bien le seul qui pouvais arriver à un tel exploit avec moi !

-Tu es à mes yeux comme le prince charmant qui es venu me sauver … Il y à de cela bien des années.

Murmurais-je, caressant le visage de celui-ci. J’allai poser un doux baiser, sur le bout du nez de Khaleb. Malgré qu’il fût chef, il avait bien le droit d’aimer … et surtout ... D’être aimer !

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Qui eut cru que ma journée finirait comme ça? En me levant, ce matin, la journée s’annonçait normal et routinière, chaude et ensoleillée, donc nostalgique. Et voilà que maintenant, je me retrouvais avec Aly dans mes bras. Ma douce et tendre Alysia. Celle dont j’avais tant rêver! J’avais l’impression de ne pas assimiler cela; comme si rien de tout ce qui venait de se passer n’était pas arriver. Comme si je rêvais. Depuis toutes ces années, j’avais espéré et, au moment où ça arrivait, cela semblait…irréel. J’avais peur que, en me réveillant, le lendemain, tout ceci disparaisse, s’évanouissant avec le lever du soleil. Pourtant, tout était réel; l’amour que nous éprouvions l’un pour l’autre, les baisers, les touchés. Tout. La pression que la main d’Alysia exerça sur la mienne me tira de mes rêveries et je coulai un regard vers elle, suivant malgré moi le cours de ses pensées. Je fus étonné qu’elle pensât à ça. Mais elle avait raison. Étais-ce dangereux de ce lier ainsi avec un autre chevalier alors que la mort rôdait autour de nous? Oui. C’était dangereux. Pour la simple et bonne raison que s’il arrivait quelque chose à notre âme sœur durant la guerre, nous étions perdu. Si jamais il arrivait quoi que se soit à Aly pendant la bataille, il était évident que j’accourrais auprès d’elle, oubliant le combat et les combattants…Et c’était dangereux pour ma vie, autant que pour celle des autres. Non, s’il arrivait quelque chose a Aly, je ne m’en remettrais jamais. Mais je ne devais pas m’arrêter à ça. Je ne devais pas y penser. Ça ne faisait que polluer mon esprit. Je n’avais rien à craindre…Pour l’instant du moins. La guerre n’était pas pour tout de suite. Je fus heureux qu’elle ai fait les premiers pas. Qu’elle les ai fait là, aujourd’hui. Comme ça, nous pouvions en profiter pendant un bon moment. Cette réalité me plut énormément et j’oubliai le futur et le passé. Il n’y avait que Aly, moi et le moment présent.

Je remarquai vaguement l’air absent de ma tendre amie et je me demandai ce qui pouvait la captiver autant. Mais je ne fouillai pas ses pensées et je ne posai aucunes questions. Après tout, ce n’était pas de mes affaires. Néanmoins, je fus heureux de constater que son attention revint sur moi lorsque de la touchai. Je n’avais pas envie d’avoir l’impression d’embrasser un mur! Bref. Ce fut tout le contraire; elle répondit tendrement et amoureusement à mon baiser, à mon plus grand bonheur. Mon estomac chavira de nouveau, mon cœur reprit sa course folle et de nombreux frissons parcoururent mon corps entier alors que je sentais les bras de ma douce moitié s’enrouler autour de mon cou. J’enlaçai doucement sa petite taille, la soulevant facile dans les airs pour éviter de faire souffrir mon dos. Encore une fois, j’oubliai tout ce qu’il y avait autour de moi, j’oubliai ce que j’étais et qui j’étais. Pour la première fois depuis des années, je me sentais libre. Comme un homme normal, sans statu, ni passé, ni problème. J’étais tout simplement un homme heureux et follement amoureux. Je sentis alors, encore une fois, les lèvres d’Aly se détachées des miennes, mettant ainsi fin à notre baiser. J’ouvris les yeux et je vis son visage à quelques centimètres du mien. Elle souriait. Cela faisait si longtemps que je ne l’avais pas vu sourire ainsi. Certes elle souriait, principalement en présence de Rowran ou de Nexis. Mais…Ce n’était pas pareil.

''-Tu es à mes yeux comme le prince charmant qui es venu me sauver … Il y à de cela bien des années.''

Fit-elle alors, augmentant mon bonheur. Étais-ce possible que nous pensions la même chose l’un de l’autre? Étions nous aussi lier que cela? Cela m’empli d’une énorme fierté que je ne pus dissimuler.
''Oh, ma tendre princesse…''

soufflais-je en fermant un instant les yeux, savourant la douce caresse de la jeune femme. Je tournai un peu la tête pour embrasser sa paume puis je la regardai de nouveau, tout sourire, le regard pétillant.

[Okay ! Fini les gros poste, l'inspi viens de tomber. Loll]

Je sentie alors les grands bras puissant, de mon chef, entourer ma mince taille. J’eus la très nette impression qu’il me souleva, sans même forcer. Chaque fois que je me retrouvais dans ses bras, un sentiment étrange m’envahissait. Je me sentais impuissante, petite … Mais je me sentais bien. Alors que je retirai mes lèvres pour la deuxième fois, j’observai Khaleb attentivement. Il semblait si bien, si heureux. J’aurais même pu parier qu’il se sentait, dans ses moments ou nous, nous embrassions, enfin normal. Je me promis, à cet instant même, que jusqu’à ma mort, j’allais rendre Khaleb l’homme le plus heureux d’Enkidiev. Si dans mes bras, il trouvait se sentiment … Alors à jamais il l’aurait. Tout en pensant à ce futur, je souriais.

Je rebaissai doucement et tendrement mon regard vers lui. Je devais en profiter, il était assez rare que je voyais mon chef de haut. Depuis si longtemps je pleurais un passer lointain, mais maintenant … Je n’avais aucune raison de pleurer, d’être triste. J’avais décidé de laisser ce passé derrière. J’étais seulement Alysia, tendre princesse de Khaleb et chevalier d’Émeraude. Mon sourire se fit alors plus grand, j’aimais bien ce titre ! Alors que je caressai doucement le visage de mon chef, celui-ci trouva rapidement ma main, y posant de doux baiser. Maintenant que je savais, comment pouvais-je me passer de lui !? De sa présence, ses baisés … De sa peau contre la mienne. Tout en ayant ses pensées. Je caressai doucement et surtout, avec tout l’amour que je ressentais pour mon chef, sa joue.

-Oh Khaleb … Je voudrais chaque jour pouvoir te rendre heureux, comme aujourd’hui.

Murmurais-je doucement. J’avais l’impression que c’étais un rêve, surtout je ne voulais pas qu’il se termine. J’étais si bien. De nouveau, j’allai chercher un baiser aux douces lèvres de celui-ci, fermant les yeux. Je voulais me souvenir de cette sensation, de se sentiment de vide. Comme si, tout allait bien.

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-Oh Khaleb … Je voudrais chaque jour pouvoir te rendre heureux, comme aujourd’hui.

Murmura ma tendre Alysia, toute souriante. Elle alla de nouveau chercher un baiser sur mes lèvres et j’en fis de même, répondant à son baiser avec douceur. Comment avais-je pu passer des années à me retenir?

''Tu le feras, Aly…Aussi longtemps que tu seras près de moi, tu le feras!’’

murmurais-je aussi en défaisant à mon tour mes lèvres des siennes. Je frottai mon nez au sien, un tendre sourire aux lèvres, puis je l’embrassai brièvement sur les lèvres avant de la reposer au sol avec douceur. Je l’étreignis ensuite avec tendresse, les yeux clos, sentant toujours mon cœur battre la chamade contre ma poitrine, léger comme un papillon, libre comme l’air. Je sentais qu’un poids énorme avait quitter mes épaules et mon corps, me laissant ivre de joie, libre comme jamais.

''Sir Khaleb?’’

la voix me fit tressaillir et mon corps se raidit instantanément alors que j’ouvrais les yeux pour découvrir un serveur, à quelques mètres de nous, l’air intimidé. Je fronçai les sourcils, reprenant mon air froid et distant qui m’était habituel. Je l’encourageai à parler d’un signe de tête, gardant Alysia contre mon corps dans un geste…possessif? Non, plus protecteur. Enfin.

''C’est la princesse, Sir…’’

Pendant une fraction de seconde, mon visage se décomposa, envahit par la tristesse. La princesse, depuis qu’elle était petite, était sans cesse malade…Et, étant le meilleur guérisseur des chevaliers, le Roi faisait appelle à moi pour calmer ses excès de fièvre. Je ne pouvais, malheureusement, la guérir de sa maladie.

''J’arrive!’’

soupirais-je en baissant le regard, le visage de nouveau neutre. Bien que la tristesse se lisait dans mes yeux. J’embrassai Alysia sur le front alors que le serveur disparaissait après s’être incliné devant nous. Je poussai un léger soupire et me séparai de ma tendre moitié.

''Je dois y aller…Va rejoindre Nex, je te verrai plus tard!’’

Je me penchai pour l’embrasser sur les lèvres puis j’observai son visage magnifique, le gravant dans ma mémoire.

''Je t’aime!’’

Sur ce, je quittai les lieux, me dirigeant d’un pas rapide vers le château.

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